Nous en parlions hier, nos océans et nos mers sont menacés. La plus grosse menace est, comme bien souvent, l’Homme. L’Homme est responsable de nombreuses destructions. Ces destructions sont pour la plupart au profit de bénéfices importants, d’un enrichissement de l’une ou l’autre des méga-entreprises de notre monde. Il y a également une grande part de négligence et une difficulté à revenir sur des acquis. Pour que nos écosystèmes survivent, l’Homme doit se remettre en question. En très peu de temps, ses activités ont causé la destruction de nombreux milieux et la disparition de centaines d’espèces animales.

L’un des problèmes que rencontre notre planète est la surpêche mondiale. Tous les jours, nous puisons dans l’Océan ce que nous avons besoin pour manger. Une partie de ces ressources sont consommées, d’autres gâchées et jetées. Certains pays, comme le Japon, sont très friands en poissons. Tous les ans au Japon, dans la baie de Taiji, se déroule le plus gros massacre autorisé par l’état sur des espèces animales. Les bourreaux, des « pêcheurs », si l’on peut les appeler ainsi, piègent des milliers de dauphins et les massacres dans des conditions atroces.

SEA SHEPHERD AU SECOURS DE NOS OCÉANS

En 2003, l’association Sea Shepherd, a révélé au monde ce spectacle morbide. Depuis, l’horreur et l’indignation des populations de part le monde n’a toujours pas suffit à faire interdire ce rituel macabre. Chaque année, le massacre continue. Les dauphins sont massacrés pour deux raisons : les parcs à dauphin et la viande. Les parcs animaliers, les delphinariums, du monde entiers se cachent sous l’aspect éducatif de leur démarche, mais soyons honnête, nous parlons là d’argent ! D’ailleurs, un dauphin capturé au Japon se revend 150.000€. De quoi attirer les « pêcheurs » sans scrupules. La seconde raison est l’alimentation. Les dauphins finissent dans les assiettes des Japonais, parfois sans en avoir connaissance. Énorme paradoxe là dedans, la viande n’est pas comestible car elle contient une trop grande concentration en mercure.

Sea Shepherd, par ses actions parfois musclées, lutte contre la pêche illégale et contre les massacres de masse de ce genre. Ainsi, via leur flotte de bateaux, ils naviguent chaque année pour empêcher les bateaux « scientifiques » Japonais de tuer des baleines et autres grands maîtres des mers. L’association est parfois mal jugée car pour réussir à défendre ces animaux, elle utilise parfois des méthodes (non violentes) presque militaires. Il n’est pas rare que la flotte se fasse attaquer par les braconniers des mers, prêt à tout pour l’appât du gain, avec des canons à eaux et autres projectiles. Sea Shepherd reçoit néanmoins l’appui de nombreux pays. Certains, par manque de moyens, confient la surveillance de leurs territoires marins à l’association. Une vrai collaboration est alors établie entre l’association et l’Etat en question.

UNE ASSOCIATION INDÉPENDANTE

Sea Shepherd a été fondé en 1977 par le capitaine Paul Watson. L’ONG se définie comme la plus combative au monde. Ses trois buts principaux sont de dépasser la seule protestation en intervenant de manière non violente dans des cas d’atteintes illégales à la vie marine et aux écosystèmes marins, d’exposer les abus en alertant les médias et la population, de sensibiliser l’opinion publique au lien qui nous relie avec l’océan à travers diverses manifestations et publications. L’association est 100% indépendante, elle ne reçoit aucune aide de la part des Etats, ainsi elle garantie sa complète liberté. Pour fonctionner, Sea Shepherd à besoin de dons.

Plus d’informations sur le site de l’association : http://www.seashepherd.fr/